Plus rien ne va au pays de Kaba et de GBÊHANZIN ; la succession d’erreurs d’appréciations et de jugements dans la prise des décisions ; n’a d’égale que le choix douteux des profils nommés au service de la nation.
La refondation procède exactement comme si sentant son heure s’approcher ; elle se doit de réaffirmer ce qui reste de son pouvoir, afin de marquer s’il en est, qu’elle est toujours présente et qu’on aurait tort de l’enterrer avant sa mort.
De sa façon de procéder ; elle pourrait se faire juger comme étant perdue. Tel le loup de la fable de VIGNY ; elle pourrait sembler paraître surprise.
En fait sans vouloir le reconnaître, elle ne saurait manquer de l’admettre.
Surprise en effet, de devoir concéder la réalité de son échec, en dépit des énormes possibilités de réussite, que le pays béninois confiant, avait placé en elle ; en l’élisant avec des records dignes d’un plébiscite.
Aujourd’hui coupée de toute retraite ; la refondation sans recours aucun ; peine à faire la preuve de la dignité dont le loup de VIGNY, a su s’entourer jusque dans la mort.
L’inéluctable certitude d'une fin prochaine, lui fait perdre ses moyens ; et la pousse, plutôt qu'à faire face, à se débattre de plus belle ; l’enlisant pour le coup un peu plus ; dans la glaise dont elle voudrait tant s’échapper.
Trop tard ! Les dérives du changement puis de la refondation, sont désormais inscrites, en lettres peu reluisantes sur le ponton de l’histoire du pays béninois.
@LNACK !
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