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"Parce que vous ne pensez pas pareil que nous"


|La croissance économique du Bénin passera aussi par l’emploi

Publié par La revue2analck sur 10 Janvier 2012, 12:56pm

Catégories : #Les chroniques 2 la revue

Je serais toujours stupéfait de la crainte que semble susciter chez les dirigeants béninois, la publication officielle des chiffres et des statistiques, qui se rapportent à l’emploi et au chômage des différentes catégories de la population béninoise.

 

Mais ce qui m’intrigue encore plus, c’est que je n’arrête pas de me demander, comment se peut-il qu’on puisse réellement parler des sujets liés à la croissance économique de notre pays, en omettant volontairement, de passer outre les chiffres sur l’emploi, qui constituent un des baromètres de sa détermination ?

 

Lr2@, faisait état la semaine dernière d’une partie du dossier spécial consacré par Jeune Afrique au Bénin ; avec un récapitulatif, des chiffres clés qui caractérisent notre économie.

 

 

Photo'

 

 

A bien y regarder, les chiffres sur « l’état de la nation », en matière d’emploi n’y figurent pas ; pareil pour les taux mensuels et annuels sur le chômage.

 

Dans le discours annuel du nom ; auquel se livre tous les ans le chef de l’état, devant l’émanation parlementaire nationale, Lr2@ avait également constaté cette omission spécifique sur l’emploi des jeunes.

 

S’il est possible à travers la presse de pouvoir définir où en serait les Etats-Unis, la France ou l’Italie, par rapport à l’emploi et plus précisément le taux de chômage officiel, qu’ils affichent ; pourquoi ne peut-il en être de même pour le Bénin ?

 

Quelle pourrait être la raison de cette défaillance, étant donné que la pratique est plutôt courante. Et là dessus je ne saurais m’accommoder du mimétisme continental en la matière ; pour une fois, le Bénin pourrait faire exception et innover sur la pratique.

 

Le comble c’est que les structures administratives censées relayées éventuellement les chiffres afférents, existent dans les différents départements du pays. A quoi serviraient –ils sinon ?

 

A défaut d’aider véritablement les populations à retrouver un emploi, ils pourraient tout au moins, relayer à leur instance hiérarchique, l’état de la situation, dans les départements dont ils ont la charge.

 

A moins qu’ils ne le fassent et qu’au regard du catastrophisme des chiffres, le ministère de tutelle, décide de faire le black-out sur la situation.

 

Mais dans l’hypothèse où il s’avèrerait que mon scénario reflète la réalité, la complicité de tous les autres ministères comme celui des Finances  ou celui qui a rapport à  l’analyse économique et à la prospective, ne peut être écartée, pour la simple raison, qu’ils sont directement liés, de par la coordination de leur actions respectives, à la production de ces chiffres-clés, de l’économie béninoise.

 

Dans ce domaine là et à ce niveau là, il est pratiquement impossible de faire l’impasse sur les chiffres et statistiques, pour prétendre traiter à fond, la question de l’emploi.

 

Comment serait-on en mesure de déterminer les actions à mener, pour lutter contre un mal, s’il n’est pas possible d’en déterminer l’ampleur ?

Or, dans le cas d’espèce, on ne saurait en déterminer l’ampleur sans passer par les chiffres et sans dresser les relevés statistiques qui s’y rapportent.

 

C’est basique, fondamental et relève du bon sens commun. 

  

Sans pour autant faire une extrapolation sur le sujet de mon billet ; je me permettrai tout de même de rappeler, pour ceux qui l’auraient oublier, que l’une des principales tâches, à laquelle s’est attaché ABT lors de son passage au ministère des finances, sera d’avoir lancé une campagne de repérage et de détermination de tous les types de bâtiments en fonction de leur destination : administrative ; commerciale  et à usage d’habitation.

 

On peut ne pas supporter l’homme ; mais ce serait manquer de probité intellectuelle que de ne pas reconnaître, qu’il s’agit là d’un mode de procédé méthodique, qui reflète son savoir faire de l’homme.

C’était en fait la meilleure façon d'évaluer et d’analyser l’impact des mesures fiscales, selon les différents types d’imposition applicables.

Cette mesure avait également pour avantage d’éviter, ou de réduire toutes velléités corruptives, au détriment de l’état, puisqu’il n’était plus possible de duper le trésor public sur son ignorance de la superficie réelle de l’assiette fiscale.

C’est ce que j’appelle de la méthode ; et force est de reconnaître que ça n’est pas le fort de nos dirigeants actuels.

Dans la même lignée positive, et pour revenir sur le paradigme de l’emploi, toutes les initiatives, mêmes lorsqu’elles ne proviennent pas des structures étatiques, devraient faire l’objet d’un encouragement et d’un support ne serait-ce logistique, de la part du ministère de tutelle. Toute attitude contraire ne ferait que la preuve de la piètre attention dont bénéficie le sujet, en dépit des grandes messes médiatiques relayées abondamment et sporadiquement dans les mass médias, pour faire penser le contraire.

La question de l’emploi et surtout de l’emploi des jeunes mérite plus que tout, une attention particulière de la part des dirigeants béninois ; qui n’ont pas brillé, semble – t –il par leur présence, à la première initiative individuelle et citoyenne du nom. D’après les échos de l’évènement, dont nous a fait état le promoteur du premier salon de recrutement du Bénin ; en dehors des passages sporadiques de la ministre de tutelle; qui tenait sur place un séminaire le même jour ; le seul homme politique présent sur place aura été ABT.

 

ABTau salon du recrutement du Bénin 2

 

 

 

Mais une chose est d’ignorer ses faiblesses, et une autre est d’en avoir conscience et de prendre des résolutions, pour les corriger.

Et même si ce n’est pas dans les mêmes terminologies ; on pourrait concevoir que ce deuxième mandat du refondateur, devrait en principe lui permettre de corriger les erreurs du précédent.

Mais cette évidence, ne devrait pas s’entendre exclusivement, de la volonté du refondateur à  laisser la marque de son passage, à la tête de l’état béninois ; en passant outre la condition impérieuse de sa présence à la présidence du pays et qui est avant tout d’améliorer la condition quotidienne des béninois.

La preuve en est qu’en définitive, en dépit de tous les efforts qui pourraient être entrepris ; c’est encore aux béninois qu’il reviendra de décider du sens qu’ils auront à donner de la présidence d’un tel ou tel autre homme politique à la tête du pays.

Il serait temps ; pour espérer une quelconque mansuétude de leur part, de commencer par s’occuper à améliorer leur condition de vie.

 

K-lyha !  

 

 

 

lr2@

 

 

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