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|Bénin : YAYI présent sur tous les fronts ? Pas vraiment ! C’est la panique qui est aux manettes.

Publié par La revue2analck sur 28 Avril 2014, 14:57pm

Catégories : #Les chroniques 2 la revue

|Bénin : YAYI présent sur tous les fronts ? Pas vraiment ! C’est la panique qui est aux manettes.

Jamais fin de mandat présidentiel n’aura été aussi laborieuse, ou devrais-je dire débordants de chantiers pour le locataire du palais de la marina.

 

La particulière présence sur tous les dossiers ’’positifs ou négatifs’’ ; qu’il s’impose, donne de lui l’impression d’un animal pris au piège, qui vainement se bat contre tous et parfois contre lui-même, pour trouver une sortie de secours.

 

Je parie qu’en réalité, c’est pourtant une toute autre image de lui que le refondateur, voudrait donner par cette omniprésence, qui est loin de donner les résultats escomptés.

Bien au contraire, elle s’apparente plutôt à une forme de cafouillage orchestré dans une cacophonie indescriptible.

 

Sitôt a-t-il donné l’impression de vouloir en découdre avec les syndicats, qu’il se ravise et leur accorde la presque totalité de leurs revendications, non sans avoir laissé perdurer durant des mois, une détestable situation socioéconomique.

 

A peine s’est-il rendu compte de son impopularité  de fait dans l’opinion, qu’il se lance dans une campagne à peine voilée, sous couvert de la magique formule de conseils des ministres décentralisés.

 

Pour la bataille de la mairie de Cotonou, qui se dessine et qui ne saurait manquée d’être d’une rare âpreté politique ; il semble vouloir préférer l’innocence politique de son fils ; à l’expérience éprouvée d’un cadre de la majorité présidentielle.

 

Rien pourtant dans ce combat politique qui s’annonce ne s’apparente à de l’amateurisme ; à part peut-être l’incertitude calendaire des communales, dont son pouvoir  ne saurait éviter d’être affublé.

 

Tout comme il ne saurait s’enorgueillir d’avoir confié aux dires du quotidien le Matinal, la gestion de sociétés agricoles à une société de conserverie.

 

Le Bénin voudrait –il en matière de coton, innover ? Présenter peut-être aux clients finaux, du coton en boîte ? Et dont _ comble de la gageure économique _ le contenant couterait plus cher que le contenu ?   

 

En fait c’est tout le pouvoir  de la refondation, à commencer par son chef qui panique. Car la fin approche inexorablement sans aucune certitude  d’un semblant de ciel clément à l’horizon.

 

Car le refondateur, tout comme la plupart de ses collègues africains, a des doutes sur la quiétude de sa retraite, d’après son départ du pouvoir.

 

C’est le seul et unique stimulus qui gouverne toutes ses manœuvres, mêmes les plus insensées, qui n’écartent plus l’hypothèse apocalyptique de son troisième mandat.

 

Ayant semé et ourdi nombres de conflits au sein de sa propre majorité pour éviter, que les membres de cette majorité ne se retrouvent  soudés et peut-être en position de force contre lui ; il en a par ce fait effrité les fondations et les diverses tendances. Le ’’diviser pour régner’’ comme toute règle à lui aussi ses limites.

 

Aujourd’hui il n’a matériellement aucune confiance dans l’éventuel  leadership d’un cadre de la majorité présidentielle, auquel il pourra apporter son adoubement, dans l’espérance que ce dernier pourra lui assurer des jours heureux après son départ du pouvoir.  

 

Car c’est le véritable problème qui pousse le refondateur tout comme la plupart de ses pairs africains, à vouloir préférer la voie du mandat supplémentaire, à une sortie honorable.

 

La griserie de la toute puissance n’étant pas éternelle, ils voudraient la faire perpétuer, au-delà  de ses confins, au risque de tomber en entraînant avec eux toute une nation ; dans le pire des cas de figure.

 

C’est le réel drame d’un pouvoir qui n’a eu de cesse de se manifester par une gouvernance des plus iniques qui par crainte d’un lendemain incertain, où il pourrait être rattrapé par ses méfaits perpétrés durant son heure de gloire ; préfèrera un chaos politique, ou tout au moins remettre le pouvoir à un ancien valet politique.

 

Sauf que rien n’est moins certain dans une démocratie où tout normalement devrait se jouer à partir d’élections en principe libre et surtout pas truquées.

 

Ainsi, avec tous ces paramètres, la bonhomie surfaite qu’affiche le pouvoir de la refondation n’est que la forme inavouée de la panique qui l’affecte.

 

Sinon pourquoi tergiverse –t –il tant à épurer les détails intermédiaires, qui entravent les échéances électorales au Bénin ?

 

Pourquoi la zizanie politique et l’incitation au régionalisme est-il préféré au pourtant simple et si vrai débat démocratique ?

 

 

 

 

Al Tricky !  

 

 

 

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1
Eh l’ami Lr2@, au cas ou vous ne serez pas au courant le Prégo a décaissé encore deux milliards pour le Cos Lépi voir communiqué conseil des ministres qui s’est tenu à Porto-Novo
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M
Oui mais c'est loin d'être un exploit; puisqu'en substance la somme requise par le COS-Lépi, soit un peu plus de 10milliards, n'est toujours pas atteint. Alors à quoi cela sert-il de décaisser à compte gouttes; des fonds dont la nécessité s'impose pour la réalisation totale de la correction de la LEPI? sinon continuer à donner l'impression de faire des efforts alors que sur le fond; tout reste à faire. Il y a manifestement un intérêt pour le pouvoir à faire traîner la disponibilité de l'outil informatique. La question qui s'impose maintenant est de savoir à quelle fin?

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