S’il est une chose qui pourrait laisser pantois dans la manière assez particulière du peuple sud africain, à célébrer la mort de MADIBA, c’est certainement le contraste qu’on pourrait chercher à déceler entre cette allégresse dans la douleur et la grande perte que constitue la mort du grand homme qu’était Nelson MANDELA.
A moi de leur répondre, que c’est justement ce qui me conforte dans l’idée qu’il en était réellement un ; ne lui en déplaise, car ce qu’il représente dépasse largement l’image qu’il se faisait de lui-même.
Et se voir petit ; alors que l’humanité le voyait si grand ; est une marque d’humilité, de modestie et d’honorabilité qui vient renforcer la stature du personnage.
C’est pour cela que je continuerais par le voir comme un saint.
Non pas comme je l’ai précisé, un saint religieux, mais un saint de la congrégation humaine ; en ce que son action, durant son passage ici bas, aura marquée de manière indélébile et positive, le cours de l’humanité.
C’est d’ailleurs pourquoi je ne saurais manquer de me référer pour finir, à ce message sibyllin ; mais à la fois très politique et si ancré dans notre réalité ; dont le président américain, Barack OBAMA a été porteur dans son vibrant hommage à l’attention de MADIBA.
Comment pourrait-on s’imaginer solidaire du combat, de l’œuvre ou de l’héritage de MANDELA ; sans pour autant honorer de quelque manière, aussi petite soit-elle ; les valeurs de liberté, de justice et des droits de l’homme, qui lui étaient si chers ?
Al Tricky !
Commenter cet article