Depuis la volonté manifeste du gouvernement français, à mettre le drame qui se joue en république centrafricaine, au devant de l’actualité, pour que l’opinion internationale daigne s’y intéresser ; il semblerait qu’il soit permis d’espérer que la situation pourrait s’améliorer.
L’évocation de la question lors de son récent discours à la tribune de la dernière assemblée générale de l’ONU, aura certainement contribué à quelque chose.
Tout au moins à l’adoption la semaine dernière d’un texte visant à renforcer les forces africaines déjà présentes.
Aussi pourrait-on déduire du passage de Laurent FABUIS à Bangui, une volonté de la France à mettre la main à pâte, pour contribuer à décanter la situation.
Du côté de Paris en effet ; on étudie sérieusement l’hypothèse de l’intervention d’une force de soutien, sous mandat de l’ONU et aux côtés des forces africaines.
Si le principe semble être acquis ; il resterait aux autorités françaises ; à déterminer la forme que devrait prendre ce soutien
Et pour ceux qui voudraient déceler le moindre relent néocolonialiste dans cette position ; François HOLLANDE, en visite d’Etat au pays de MANDELA ; s’est chargé de clarifier la situation : « La France n'est pas là pour se substituer aux troupes africaines, mais elle sera là pour les appuyer ».
Pnerval !
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