|CENTRAFRIQUE : Seleka ou l’ingérable armée

Ils ont eu le pouvoir ; mais au lieu de l’exercer, ils la dévergondent, au risque de compliquer, plus qu’il n’en fallait la lourde tâche de Michel DJOTODIA, le leader qu’ils ont porté au pouvoir.

Depuis leur prise du pays centrafricain ; il n’y en a plus que pour eux ; mais jamais de la belle manière.

Trafics, exactions et malversations de toutes sortes ; spoliations des populations, viol des femmes ; plus rien ne manque au tableau d’horreur de la force militaire hétéroclite, qui a chassé François BOZIZE de Bangui.

Pendant ce temps, le nouvel homme fort; Michel DJOTODIA,  s’applique vainement à s’imposer et se construire une stature d’homme d’état reconnu par ses pairs africains.

Ce qui est loin d’être acquis, étant donné les conditions de sa prise de pouvoir. Conditions que l’organisation panafricaine dans ses textes, s’est  faite un point d’honneur à condamner systématiquement.

Mais les malheurs de la république Centrafricaine ne s’arrêtent pas là ; elle doit au même moment faire face à une difficulté évidente de trésorerie ; qui lui impose des acrobaties inimaginables de gestion, pour calmer les tensions que sous tendent une telle situation critique de trésorerie.

Et comme si cela ne suffisait pas, malgré les alertes venant d’organismes humanitaires sur la décrépitude lente, mais certaine de la situation ; l’opinion internationale paraît toujours insensible, si ce n’est l’engagement pris récemment par le président français de sortir le pays du cloisonnement dans lequel il est confiné.

La chose paraît pour le curieux en effet, que la RCA ne suscite la moindre mobilisation internationale ; alors même qu’à quelques kilomètres de là ; lorsque la situation militaire qui prévaut en RDCONGO, révulse des yeux; l’ONU est  en émoi.

Il doit certainement avoir une explication à cette situation incongrue ; qui ne serait sans doute pas indifférente ; au large écart de potentiel dont regorgerait le sous sol des deux pays.  

Mais en attendant le pays se meurt et sa situation exige une prompte et urgente intervention.

Pnerval !