Au vu de cet extrait de l’Edito de François Soudan paru dans l’édition actuellement en kiosque de l’hebdo JA, on ne peut que louer sa parfaite connaissance du continent, ainsi que des mœurs qui y ont cours, du point de vue de la politique, et de la mentalité des politiques.
Que ce constat vienne d’un grand observateur de la vie politique du continent, ne fait que me conforter dans certaines de mes analyses ; ainsi que dans la piètre opinion que j’ai; du rapport compliqué et loin d’être apaisé, de nos dirigeants avec le pouvoir.
Mais là où la chose inquiète, c’est qu’en dépit du fait ; qu’on ne trouvera jamais un seul dirigeant pour le confirmer, il ne reste pas moins, que la pratique est un vaste secret de polichinelle, qui suinte de toute part, au travers des cloisonnements où l’on voudrait le cantonner.
La dérogation intéressée et cupide à la norme, est devenue la règle de principe ; dont l’application abusive et ininterrompue depuis des années, à fini par convaincre, même les plus rétifs; de ce que c’est le seul mode de fonctionnement qui vaille.
Il y a comme un sentiment de frustration, que la part d’africain qui me caractérise, à du mal à admettre ; malgré la justesse et la pertinence du propos.
Serait-ce à cause de sa livraison sans fioritures particulières, ou parce que le sujet dont il est question, ne reste pas moins ; le principal fond de commerce de JA ?
Je ne saurais le dire ! Alors je préfère me satisfaire à l’idée que nul ne saurait pour le coup, contester la sincérité encore moins la véracité de l’analyse.
K-Lyha !
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