|Si changement il y a, alors qu’il s’applique partout et à tous !

Pour un petit pays comme le Bénin ; jamais actualité n’aura été aussi  florissante que ces derniers jours; surtout depuis le dernier ajustement de l’équipe gouvernementale.

Entre l’éviction de l’une et le recasement de l’autre, on ne peut pas  dire qu’il s’agit d’un véritable remous politique, mais prenant en compte le contexte dans lequel est intervenu ce mini remaniement et la nouvelle configuration gouvernementale, cela prend des allures d’un véritable tremblement.

Il aurait été intéressant, de s’épancher sur les motivations qui sous-tendent ce remaniement ; mais pour ce faire, il aurait fallu mettre à découvert des pratiques peu reluisantes et dévoiler le double fond des valises gouvernementales.

Selon nos capteurs, il semblerait que ce soit bien une affaire de gros sous, qui aurait été à la base du tsunami qui s’est abattu sur le ministère des finances et de l’économie, emportant dans ses eaux ; plusieurs responsables à divers niveaux, de ce ministère.

Sur l’évidence des faits reprochés, aux malheureux évincés, il semblerait que cela ne fait aucun doute ; par contre, ce qui paraîtrait moins évident, et qui aurait déplu aux censeurs de la république ; c’est le non respect des procédures qui présideraient à la prise d’engagement au nom de l’Etat.

Sans chercher à s’appesantir sur le fond de la question, et pour s’en tenir strictement aux exigences procédurales des formes, il semblerait tout de même que quelque part, il aurait un hiatus.

Un hiatus, qui est dû au fait qu’en la matière le gouvernement lui-même, n’est pas forcément une référence.  Ce qui ne voudrait pas dire _ de peur qu’on se méprenne sur mes propos_ que je prônerais une quelconque indulgence, envers quelque failli ; mais que ce qui s’applique aux uns devraient s’appliquer aux autres.

Et compte tenu de la pléthore de cas du genre, dont relèverait le microcosme politique qui gravite autour du pouvoir depuis 2006, sans pour autant être inquiétés ou demandés à rendre des comptes ; on ne pourrait que s’étonner de cette pseudo intransigeance à deux temps, qui voudrait que certains soient sanctionnés sans appel, alors que d’autres pour les mêmes causes et même pires ; se voient tolérés leur défaillance. 

La rigueur de la loi, ou l’innovation de nouvelles pratiques de gouvernance,  que l’on voudrait nous prôner, ne serait-elle pas la même pour tous ?

Al Tricky !