Scrutin du 13mars : tout report exclu ?

Vingt ans d’expérience démocratique ; ne pourront  atténuer, ce maelstrom qui menace la stabilité politique au Bénin.

Ce méli-mélo politique, dont le Bénin semble être le théâtre, n’a rien de valorisant, ni de glorieux, pour ceux qui veulent y faire perdurer,cette pièce de mauvais goût, que l’on veut nous faire passer comme du SOPHOCLE.

N’eut été, la perspicacité d’un peuple tout entier, on aurait pris la fausse vraie assurance affichée par Arifari BAKO, Marcel de SOUZA et consorts ; comme une scène sortie tout droit d’une pièce du maître

Et pourtant, il semble qu’il n’y a qu’eux qui ne voient pas ce qui se passe autour d’eux. Enfermés dans leur tour idyllique et obnubilés par leurs desseins inavoués ; ils sont complètement éloignés et comme insensibles à la peine de ces nombreux béninois, gagnés par le doute et le scepticisme.

Et bien qu’ils feignent, de ne voir que ce qui paraît lisible à leur discours ; ils sont rattrapés par l’incertitude qui transparaît au sein même de leur propre équipe, à travers les propos de leurs agents sur le terrain.

Mais comme un TGV lancé à une vitesse de croisière et qui perd ses freins; il semble, que rien ne saurait les arrêter; tellement et totalement grisés qu’ils sont, par la vitesse de l’engin ; qu’ils en viennent à perdre la réalité du risque  qu’ils prennent et du danger qu’ils encourent.

Et pourtant que n’a-t-on multiplié d’efforts, pour leur faire prendre conscience de la réalité de la situation.

Les présidentiables, au risque de se faire passer pour des soldats voulant déserter le combat, s’y sont appliqués une deuxième fois, pour leur expliquer, à toute l’oligarchie enivrée de pouvoir ; que la seule voie possible pour une véritable sortie de crise, c’était le report.

L’ancien président Nicéphore SOGLO, n’y ait pas allé par quatre chemins pour formuler, clairement ses craintes.

Mais jamais notre constitution, n’aura autant servie, de paravent légal, pour justifier, des œuvres de grande bassesse.

Se servir de cet instrument légal, hautement respectable et respecté ; pour s’octroyer un blanc-seing ; pour toutes leurs manœuvres innommables.

Voilà le credo, auquel semble se vouer Arifari BAKO, Marcel de SOUZA et consorts.

Au motif qu’il n’est point d’œuvre humaine, qui ne soit exempte d’imperfections ; ils voudraient nous faire accepter, la plus belle escroquerie électorale qui n’aura jamais eu lieu dans notre pays.

Mais pour la crédibilité de notre système électoral et la survie de la démocratie béninoise, ne se doit-on pas ; à défaut de la perfection ; de s’en rapprocher autant que faire se peut ?

Ainsi que vous l'auriez souhaité, nous irons au vote dimanche prochain; et si à Dieu à ne plaise; ce que nous redoutions tant, devait survenir; j'espère que tout un chacun de nous , fort de ses convictions, saura en répondre devant le peuple béninois.

Al tricky!