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"Parce que vous ne pensez pas pareil que nous"


|Quelle suite espérer de la solution proposée par Yayi Boni pour le MALI ?

Publié par La revue2analck sur 4 Juin 2012, 12:36pm

Catégories : #Les chroniques 2 la revue

L’idée d’une force africaine, sur le modèle de celle [AMISOM] intervenant en Somalie ; aura été la solution retenue par le président de l’UA, le béninois Yayi Boni, pour la question malienne.

 

 


 

Cette solution à laquelle, il est arrivé à la suite de son récent voyage officiel en France et face au refus de l’hexagone à s’immiscer dans le conflit sahélien sans mandat onusien ; commence par faire son bout du chemin.

 

Même si les caciques de la sous région ouest africaine, notamment le médiateur Blaise Compaoré et le président en exercice de la CEDEAO, Alassane Ouattara ; n’ont pas officiellement donné leur position sur cette nouvelle solution ; on pourrait penser qu’ils seraient d’avis à partager la même opinion que leur homologue béninois.

 

Seulement que pour ce qui concerne le chef de la Junte militaire, si réfractaire et si sinueux, par ses positions ; il n’est pas certain, tant qu’il ne se serait pas clairement prononcé ; qu’il soit du même avis que ses « homologues ».

En effet, il n’est plus un secret pour personne, que derrière toutes ses manipulations pour torpiller aussi bien la transition que les décisions adoptées par la CEDEAO ; il y a bien sa volonté, à briguer le poste de premier magistrat du Mali, qui transparaît de ses manoeuvres; en dépit du statut d’ancien chef d’Etat, qui lui a été reconnu ; pour espérer le calmer.

 

Dans la lignée de la position du capitaine SANOGO, et sans pour autant préjuger de ce que serait sa véritable position ; on serait presque tenté de citer un des pays du front à savoir l’Algérie ; dont le silence assourdissant, depuis la nouvelle campagne menée par le président béninois, commence véritablement par contraster, avec tout le tintamarre, qui s’opère au tour de la proposition béninoise pour une sortie de crise, dans le conflit malien.

 

En effet, les algériens ont toujours été contre la présence des forces occidentales, aux encablures de leurs frontières. Tout le monde se souvient certainement de leur véhémence à s’opposer à l’idée américaine de faire survoler, des drones sur leur espace aérien, pour explorer les positions de l’Aqmi dans la région.

 

Alors, je ne peux décemment manquer de m’imaginer, ce que pourrait être leur réaction, face à l’idée d’une mise en œuvre de la solution vers laquelle semble converger  le président béninois ; et qui ne manquerait pas le cas échéant, d’aboutir à un véritable capharnaüm militaire de forces internationales dans la zone ; dans la mesure où elles pourraient être amenées à assurer une logistique aérienne; pour des forces africaines sur le terrain.

 

Mais s’il est une chose dont ont devrait se féliciter ; c’est l’adhésion dont commence par bénéficier cette idée d’une force militaire africaine; qui pourrait éventuellement profiter de l'appui onusien; pour intervenir au Mali.


D’abord de la part de certaines personnalités politiques maliennes ; comme  le premier ministre de la transition : Cheik Modibo Diarra ; qui lors d’une visite à Ségou, devant un parterre de militaires maliens; et évoquant l’occupation au Nord du pays ; affirmait : "J'ai dit que je ne suis pas pour la guerre, car c'est la guerre qui fait d'un enfant un orphelin, c'est la guerre qui fait d'une femme une veuve. Mais quand on aime son pays, il faut le libérer même s'il le faut par la guerre, une guerre qui mettra fin à la guerre pour toujours. Une guerre ouvrira la porte à la paix et à la sécurité, parce que sans paix il ne peut pas y avoir de sécurité et sans sécurité il n'y aura pas de prospérité pour cette nation". 

 

 

Récemment ; selon Soumeylou Boubèye Maïga, ancien ministre de la défense du Mali et qui jusqu’au putsch, en était le ministre des affaires étrangères : « Il faut d'abord restaurer la souveraineté de l'Etat sur cette partie du territoire. Et je ne vois pas du tout comment nous pourrions le faire sans neutraliser, et détruire éventuellement, les capacités de nuisance militaire des groupes qui y sont ». 

 

 

Le Niger, qui fait partie des pays du front ; via une interview de son ministre des affaires étrangères ;Mohamed Bazoum, sur RFI ; vient d’abonder dans le sens de la solution proposée par le président béninois ;

« L'option militaire est la seule qu'il y a lieu de retenir lorsqu'il s'agit de se battre contre AQMI, et tous ceux qui accepteraient d'être avec cette organisation jusqu'au bout. Cette hypothèse invoquée par le président Boni Yayi est une hypothèse sérieuse. Le plus simple pour le moment, c'est qu'il y ait une force de la Cédéao qui aille soutenir une armée malienne reconstituée dans les meilleurs délais avec l'implication de toute la communauté internationale ».

 

De toutes ces déclarations; il apparaît clairement, que l'alternative militaire reste un paramètre commun.


Le président béninois, sur la lancée de sa déclaration de Paris ; et selon le site internet de RFI ;compte envoyer ce lundi 4 juin 2012 une lettre aux pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies pour les sensibiliser à la situation malienne.

 

 

Fort du soutien de la France, dont il pourrait bénéficier ; dans cette perspective ; la démarche du Président Yayi Boni, ne peut plus être considérée, comme un simple caprice d’un président en exercice de l’UA, en quête d’une reconnaissance internationale .   

 

P nervalPnerval !

 

 

 

 

lr2@ 

 

 

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