|Les étoiles africaines ont brillé dans la nuit parisienne

Annoncée à coup de pub depuis un bon moment, la nuit africaine a eu lieu hier dans le temple français du football.

La pléiade d’artistes africains, qui a répondu présent, à cette première manifestation culturelle africaine de cette envergure, dans la capitale française ; a été à la hauteur de son talent.

Les 17artistes présents, ont eu l’opportunité d’évoluer avec leur formation, ce qui a rajouté à la fiabilité des prestations.

Cette manifestation ; la première du nom a fait dire au tôlier de la musique africaine, tout le bonheur qui était le sien d’y participer, surtout, après près de cinquante ans d’indépendance.

Joignant la musique à la parole, le tour de chant de Manu Dibango, a justement été marqué par les indépendances africaines.

Ses reprises toutes particulières de « indépendance cha - cha » de Kabassélé et « ayé africa » de Franklin Boukaka ; témoignent de la virtuosité inébranlable de sa musique.

Pour ceux qui n’ont pu se déplacer au stade de France, ils ont pu grâce à la retransmission assurée en direct par France Ô, suivre les exploits du rasta ivoirien Alpha Blondy, du griot guinéen Mory Kanté, en passant par Oumou sangaré et Patience Dabany, sans oublier les rappeurs Mokobé ou Passi et tous les autres.

C’est d’ailleurs tous ensemble, qu’ils se sont retrouvés à la fin du show pour saluer le public venu les applaudir, en exécutant d’une seule voix, « nuit africaine » l’hymne de l’évènement qui a été réalisé sous la houlette de Passi.

Mais je ne saurais terminer mon billet sans reprocher deux ou trois petites choses insignifiantes à cette belle initiative.

Elles tiennent, d’abord à l’origine exclusivement francophones de la plupart des artistes présents ; ce qui ne reflète pas évidemment toute la palette dont regorge la musique africaine.

Aussi la présentation du spectacle, manquait-elle sur la fin, de la touche professionnelle, qu’elle méritait. L’enthousiasme et la bonne gouaille de Claudia Tagbo, n’ont pas su pallier à cette défaillance; même si par ailleurs, Fred Musa et Aline Afanoukoé ont assuré à la perfection leur partition.

J’ose espérer, pour les prochaines éditions, si elles devaient avoir lieu, que les organisateurs s’emploieront à prendre en compte, ces petites touches qui ne feront qu’améliorer d’avantage, cette belle fête qui était remarquable.

Dj4love !