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"Parce que vous ne pensez pas pareil que nous"


|Larevue2anack, agitateur d’idées ou partisan inavoué ?

Publié par La revue2analck sur 20 Avril 2012, 13:39pm

Catégories : #Les chroniques 2 la revue

Le plus dur dans ce que nous essayons de faire à Lr2@, ce n’est pas tant le fait d’abonder sans retenue dans le sens du pouvoir ou de l’opposition ; mais évidemment d’essayer d’incarner les différentes strates qui caractérisent l’opinion béninoise.

 

Cette entreprise apparemment aisée est bien loin d’être aussi simple qu’elle paraît, et implique parfois la « désagréable » impression de nous faire passer comme n’ayant pas de convictions, ou comme changeant sans arrêt d’opinion, sur les différents sujets qui préoccupent l’opinion béninoise.

 

C’est du moins l’essentiel de ce nous avons pu comprendre; de divers mails à nous parvenus, et pour lesquels nous remercions les uns et les autres, de leur effort à essayer de nous faire passer leur ressenti, qui en général était plutôt bon à notre endroit, à part cette impression qui est souvent revenue.

 

Aussi avons-nous pris le parti, non pas de nous en justifier ; puisque par ailleurs nous l’assumons entièrement, mais d’essayer d’expliquer notre démarche.

 

Le principe de base de cette démarche reste avant tout l’objectivité.

 

L’objectivité qui nous impose de ne point nous faire partisan de l’un, sans chercher à comprendre la position de l’autre, ainsi que les raisons qui l’amènent à ne pas voir, dans le même sens; que ce que le plus grand nombre considère comme évident.

 

A la base de cette démarche que nous essayons d’observer, se trouve un constat. Un constat qui voudrait que tout le monde conçoive _à tort_ comme une évidence et qui voudrait qu’en démocratie _ et c’est l’une des rares faiblesses de ce merveilleux système_ la grande adhésion, suscitée par une opinion quelle qu’elle soit, emporte son imposition à tous.

 

Mais en réalité, rien n’est moins évident, puisque dans les faits les uns s’imposent aux autres non pas pour la forte évidence ou le caractère inébranlable de leurs arguments ; mais parce qu’ils sont plus nombreux à partager cette opinion.

 

Les uns n’auraient donc raison, que parce qu’ils seraient numériquement, plus fort que les autres. La force du système  démocratique dans cette hypothèse, ne tirerait plus sa légitimité, de ce que raisonnablement, une opinion vienne à s’imposer à tous ; mais plutôt parce que le plus grand nombre dans la cité y adhère, sans être certain de son caractère raisonnable.

 

Et  c’est pour cette infirme relativité, qu’à  Lr2@, il nous  arrive sans pour autant être certain d’y parvenir à tous les coups ; de nous positionner parfois, de l’autre versant de l’opinion, celui apparemment indéfendable, du fait de son insignifiant recoupement dans l’opinion, celui qui ne fait pas l’unanimité en son sein, ou qui parfois quand c’est le cas ; n’arrive pas à se faire entendre raison.

 

Pour le coup, il n’est pas rare de nous voir défendre une position autre que celle que nous défendions précédemment, pour autant que nous arrivions à trouver les arguments pour l’étayer et qu’elle représente une part, aussi infirme soit-elle de l’opinion.

 

Ce faisant, notre objectif, n’est pas non plus de se faire le défendeur inconditionnel de l’orphelin, en se faisant le réceptacle de quelque opinion « border-line ». Tout ceci reste bien entendu dans le cadre des idées et opinions défendables dans la droite ligne du système des valeurs positives qui caractérisent notre monde. 

 

En prenant par exemple le parti du PVI-ng, Lr2@, ne le fait pas pour les beaux yeux du gouvernement béninois ou de Bénin Control S.A. mais justement pour l’impact assurément bénéfique, que cette réforme correctement mise en œuvre et de bonne foi par tous les corps intervenants ; n’aurait pas manqué d’avoir sur les recettes du trésor béninois.

 

Aussi dès la survenance de l’imbroglio juridique que traverse les deux parties actuellement ; nous nous sommes appliqués à baliser la possible responsabilité aussi bien du gouvernement béninois comme de son associé dans ce projet ; en démontrant qu’en dépit de ce que nous laisse entrevoir les faits ; il ne serait pas exclu que la réalité soit contre les apparences.

 

Il en est de même pour le débat sur la révision constitutionnelle, où notre position dès le début avait été pour cette révision à condition de savoir les sujets sur lesquels elle portera.

 

Or dans sa démarche explicative, le pouvoir n’a rien fait d’autre que d’éluder cet aspect du débat en se bornant à relayer les points sur lesquels, la révision qu’elle prône n’aura pas d’impact, à savoir les articles 42 et 44 de la loi fondamentale de décembre 1990.

 

Mais ce faisant, il n’a pas manqué de susciter la suspicion de l’opinion, qui pour le coup, s’est élargie jusque dans son propre camp, pour l’accuser de vouloir satisfaire à  une révision opportuniste.

 

Mieux ; il s’en trouve aujourd’hui, au sein même de cette opinion qui pense qu’au vu des récents évènements survenus sur le continent et au regard de la houle de crise sociale qui sous tend l’actualité socio-économique béninoise ; que l’urgence n’est plus de déterminer qui serait pour ou contre cette révision, mais de s’interroger sur la question de son retrait pur et simple.

 

Cette opinion existe aujourd’hui, face à la volonté farouche du pouvoir à faire passer son projet, en dépit du  relâchement apparent que  laisse deviner sa position. Et pouvoir servir de réceptacle à une telle opinion, pour la faire vivre aux côtés des autres opinions, au sujet de cette épineuse question de la révision constitutionnelle, relève des objectifs dont se fait forts Lr2@.

 

Et c’est tout ce qui nous importe, dans ce que nous essayons de faire ; c’est-à-dire : transcrire une analyse en essayant de nous positionner du mieux que nous pouvons, du point de vue des différentes  parties qui sont en cause, sans chercher forcément à prendre parti pour l’une ou l’autre d’entre elles. Et à chaque fois que nous y arrivons ; nous avons l’impression d’avoir accompli notre mission. 

 

De fait, notre sucre, nous nous plaisons indifféremment, à le casser aussi bien sur le dos du pouvoir comme sur celui de l’opposition.

 

Tacitement, nous nous projetons dans une alternative pour la moins curieuse, qui voudrait que notre ligne éditoriale, soit justement de ne pas avoir de ligne éditoriale autre que celle de se faire relayeur de la « vox populi », puisqu’à côté de nos idées, nous nous imposons de juxtaposer, celle des autres sans pour autant que nous ayons à rougir, si au final, il se fait que c’est nous qui avions tort.

 

Alors évidemment, cette gymnastique intellectuelle, quand elle n’est pas convenablement perçue par des esprits assez retors pour la comprendre ; elle se retourne contre nous et nous fait passer parfois pour ce que nous ne sommes pas. Mais qu’à cela ne tienne, cela fait partie du « job » ; sous d’autres cieux, et en d’autres temps, nous aurions pu faire l’objet de censure ou même  être emprisonné pour cela.

 

Ce qu’il y a de plus âpre et de plus ardu dans la tâche qui est la nôtre, ce n’est pas tant de justifier une thèse, mais surtout d’essayer d’en justifier l’antithèse et si possible de déduire de leur confrontation une synthèse.

 

La voie facile du « Pour » ou du « Contre » n’est qu’un pis-aller, dans ce que nos essayons de faire, et n’a pas  véritablement de sens si on ne peut pas aller au-delà. Cette voie ne peut être que celle de ceux dont nous sommes appelés à relater le comportement à l’occasion de la relation qu’ils entretiennent avec les évènements qui surviennent. 

 

L’émulation, à la recherche de laquelle nous sommes, sans aucune certitude d’y parvenir, c’est d’aller bien au –delà.


 

@LNACK ; AL TRICKY ; K-LYHA et PNERVAL !

 

 


 

lr2@

 

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