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"Parce que vous ne pensez pas pareil que nous"


|La monumentale gaffe du ministre béninois de la culture

Publié par La revue2analck sur 22 Janvier 2013, 13:12pm

Catégories : #Les chroniques 2 la revue

C’est de la manière dont vous traiteriez les œuvres d’art ; qu’il pourrait être dit, si vous êtes ou non un homme de culture.


Manifestement en faisant passer Jean – Michel Abimbola, du ministère de l’économie maritime à la culture, le refondateur a non seulement raté son casting, mais à surtout manqué d’attirer sur le pays béninois, l’opprobre du  monde artistique.

 

Et comble de la gageure ; l’indélicat ministre n’a rien trouvé de mieux que de plaider son ignorance. Mais son ignorance de l’œuvre ou de l’auteur de l’œuvre ?

 

Et ma question est loin d’être anodine, pour la simple raison que cela fait depuis mai 2012 que Bruce Clark est exposé à la Fondation Zinsou et que certaines personnalités africaines et internationales _ Alain MABANCKOU, Charles Konan BANNY , Irina BOKOVA, José Manuel BAROSSO entre autres _ récemment en visite au Bénin, s’y sont laissées surprendre, admirant les œuvres du sud-africain.

 

De toute évidence, la curiosité de tout ce qui fait dans son pays et qui plus est, dans un secteur relevant de son ministère, n’est pas le fort de notre ministre de la culture, encore moins celui de ses conseillers.

 

Mais qu’à cela ne tienne, le travail de Bruce Clark ne passe plus inaperçu dans le grand barnum artistique, et par conséquent la moindre recherche aurait pu permettre d’en savoir un peu plus sur l’homme et son œuvre.


La thématique, pour ce qui concerne son projet « l’homme debout », qui a rapport à l’esclavage et au génocide, devrait susciter notre respect, plutôt que ce traitement honteux, affligé à sa peinture exposée il est vrai, sur le périmètre du site de la « route de l’esclave » ; mais avec l’accord du maire de la ville de Ouidah.


N’y avait-il vraiment aucune autre solution que la destruction de cette œuvre, qui plus est par un bulldozer ?

N’y avait-il pas moyen, sur simple injonction, d’en solliciter l’enlèvement ?


J’ai peur qu’en définitive, l’œuvre de l’artiste sud africain, n’ait fait les frais, des petites querelles politiques béninoises ; ce qui à l’échéance, serait pitoyable et tellement petit.

 

Al trickyAl Tricky !

 

 

 

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