L’ébullition à laquelle, il est permis d’assister au sein des différentes structures partisanes et même au cœur de l’enceinte de la représentation nationale, est bien significative des excitations d’avant élection, où tout le monde essaie de se positionner pour la période d’après.
Les uns s’acharnent à vouloir diriger les instances décisives tandis que pour les autres le plus important étant d’emporter le leadership qui ouvrira la voie du meilleur positionnement dans la perspective des prochaines municipales.
Et là ; ce n’est que le bout visible de l’iceberg ; car en réalité ces dissensions sont caractéristiques de velléités et d’ambitions, beaucoup plus profondes, liées notamment aux modalités de contrôle de l’instance partisane, voire de l’éventuelle succession au chef suprême.
Tout ce beau monde, tel un diable jeté dans le bénitier, se débat. Sentant venir l’heure fatidique, celle à laquelle la moindre erreur risque d’être fatale ; celle pour laquelle, chacun s’arrange du mieux qu’il peut, pour en être.
L’édifice lui-même est en voie de perdition suite aux conséquences qui naîtront de part les divergences qui s’imposent. La structure partisane est au bord de l’implosion, et même les arbitrages du chef suprême ne sont plus forcément gages d’un retour à la stabilité.
Et pourtant c’est maintenant plus que jamais, qu’il faudra en prendre conscience et se garder de franchir le rubicon. Seulement que souvent personne n’est disposé à consentir, au douloureux sacrifice que cela appelle.
C’est ainsi donc que survint le prévisible.
@LNACK !
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