Qu’il me soit permis en préliminaire à ma note de louer les effets bénéfiques et salvateurs du dialogue.
Il aura en effet suffit d’une confrontation directe entre les principaux protagonistes ; pour que soit éludé le principal point de leur revendication, voire même qu’elle soit purement et simplement remise en cause au profit d’une autre revendication.
Qu’est-ce qui a si troublé nos enseignants, pour qu’ils se soient fourvoyés à ce point, sur leur propre revendication.
La supposée réactivité qui les a poussé sans transition à « rebondir » sur une autre revendication, ne vient pas arranger _loin s’en faut_ leur « image », dans l’opinion béninoise.
Ce comportement ne fait que donner la preuve de leur manque de sérieux. Sinon comment s’expliquer qu’ils n’aient pas eu pleine maîtrise, de tous les contours afférents à la principale revendication sur laquelle devait reposer leur mouvement ?
Ce faisant ils ne sont pas loin de faire passer le droit de grève, comme « un joujou de chantage » ; dont on se sert, sans se préoccuper, de la gravité de sa mise en œuvre ; déviant ainsi ce droit capital, de son objectif principal d’amélioration des conditions sociales et de lutte des classes.
Pas plus qu’il y a deux jours, dans sa note |Grève des enseignants : Les parties devraient privilégier le dialogue. @lnack, précisait que le pari risqué que prenait le pouvoir à essayer de retourner l’opinion contre les enseignants, pourrait leur être fatal, si toutefois, la manœuvre gouvernementale, venait à marcher.
Avec cette nouvelle donne de la plateforme revendicative des enseignants, force serait de reconnaître, que nous n’en sommes plus très loin.
Pnerval !
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