|AZANAÏ ; seule âme de la nation à l’assemblée ?

On ne saurait manquer de reconnaître, si tant est que l’on soit, un chouia épris de bon sens et de répartie ; que le laïus de l’Honorable Candide AZANAÏ reproduit par LNT ; comporte quelque chose de rafraîchissant pour l’intellect.

Ce député que j’ai volontiers taxé d’emportement opportuniste et intéressé ; et je reconnais aujourd’hui mon erreur d’appréciation ; est en passe de conforter dans l’opinion une certaine image rare et positive de ce que doit incarner un représentant de la Nation.

Et ceci d’autant plus qu’il appartiendrait à la majorité présidentielle, et que contrairement à ce qui serait communément admissible en tant que tel ; il l’ouvre un peu trop, je dirais même qu’il l’ouvre grandement ; au point sans doute de susciter des interrogations sur ses intentions profondes.

Mais à défaut de trouver une réponse à mes interrogations; il ne serait pas vrai ; de nier que ses sorties deviennent de plus en plus pertinentes et ne manqueraient pas de laisser des traces dans les annales de l’assemblée.

L’impertinence avec laquelle il s’était attaqué à la personne du président de la représentation nationale, lors du séminaire de l’assemblée à Parakou ; m’avait quelque peu rebuté ; même si sa position peut-être défendable ; se devait de s’écraser devant l’implacable règle de la majorité.

Mais la caractérisque principale de l’intéressé dans son rôle de député semble peu enclin à suivre le lot sans mot dire ; tel ces moutons dont la seule évocation, s’assimilerait à une insulte à l’égard des députés ; même si la tentation est si forte de se laisser aller ; face à l’infâme abomination ; que peut parfois susciter cette tendance discutable qui voudrait que se taisent au sein d’une majorité parlementaire ; les tendances divergentes.

Il est bon, et même fort souhaitable, qu’il puisse dans ces conditions, exister des « Candide AZANAÏ »; et pour ce qu’ils représenteront et surtout la crédibilité qu’ils apporteront au débat parlementaire ; il devrait en exister « d’autres » ; afin qu’ils puissent également l’ouvrir aussi souvent et aussi grandement.

Cette chronique je me la devais parce qu’au début de cette procédure devant la HCJ et les bouleversements qu’elle semblait susciter dans la vie politique béninoise ; j’avais tout de suite mis l’accent sur l’importance et la gravité des décisions qu’auront à prendre les députés et surtout qu’ils se devaient d’éviter de céder à tout esprit de vengeance politique ; pour ne s’attacher qu’à l’intérêt des concitoyens qui les ont élu et au nom desquels ils étaient censés agir.  

Je doute fort ; étant donné le peu d’échos dont joui Lr2@; que le député ait pu lire cette appréhension ; mais s’il est une chose que je dois reconnaître, c’est que ses propos à lui ont une résonnance  particulière dans la manière dont Lr2@ entrevoit le débat parlementaire    .  

La nécessité d’un débat sur le fond, quant aux conditions et aux raisons de chaque cas de mise en accusation ; serait le seul gage d’éviter une instrumentalisation de la représentation nationale.

Or il est fort à parier, que les déballages auxquels donneront lieu, un tel débat à l’assemblée, ne soit pas du goût de l’institution demanderesse de la mise en accusation.

A moins que la présidence de la république ; veuille nous démontrer le contraire ; ce que pour le reste, nous ne demandons qu’à voir.

Mais en attendant il faudrait ; en dépit d’une validation en plénière de la poursuite devant la HCJ de trois anciens ministres ; se réjouir de ce que cette dissonance prônée par l’He AZANAÏ ; éveille d’autres consciences au sein de l’assemblée nationale.   

@LNACK !