|Au pays des hommes intègres, le pouvoir vacille

Au Burkina Faso, Blaise Compaoré n’en finit plus d’essuyer des contestations à son pouvoir.

Il a pris de nombreuses mesures, pour essayer de contenir la situation ; il a   changé son gouvernement et son premier ministre.

La frange la plus vindicative semble malheureusement, avoir pris siège, au sein de sa propre armée.

Ce qui l’a peut –être conduit lors du dernier remaniement à s’octroyer, le poste du ministre de la défense. Mais rien n’y fit, les mutineries ont repris de plus belle, dans les cantonnements militaires du pays.

Hier, c’est la ville de Bobo Dioulasso, qui en a fait l’expérience.

Témoignage d'un habitant de Bobo-Dioulasso

(01:05)

Comme si cela ne suffisait pas au malheur de Blaise Compaoré ; il est à craindre, que ces contestations s’étendent à la société civile où les enseignants et les étudiants se sont déjà fait entendre, par des manifestations.

Chez les intellectuels burkinabé, certains commencent à poindre leur nez, pour semble t- il s’ériger en leader politique, dans l’hypothèse d’un éventuel recours.

Zéphirin Diabré, actuel directeur Afrique et Moyen Orient du groupe nucléaire français Areva, s’inscrit dans cette liste, et c’est certainement aussi à ce titre, qu’il sort de son mutisme.

Zéphirin Diabré, directeur Afrique et Moyen-Orient du groupe nucléaire français Areva

(05:29)

 

Il faut croire que les prochains jours, au pays des hommes intègres, risquent d’être tumultueux.

K-lyha !

Source: Rfi