Dusse-je le redire, jusqu’à m’écorcher la langue, la démocratie ne saurait se résoudre à une simple élection , fut-elle libre et légitime.
En effet je crois que la démocratie est fondée sur certaines règles et certains principes qui en constituent le socle, et par lesquels elle se définit.
Ces paramètres capitaux, sur lesquelles se fonde la démocratie, se doivent d’être reconnus comme immuables, quelque soit le représentant du pouvoir, car il y va de la survie du sytème.
Or ; le plus courant des cas de figure qui se rencontre sur notre continent ; tient le plus souvent à la tentative effrénée de nos dirigeants, à rompre avec le respect de ces principes, pour le seul but de s’accrocher au pouvoir.
La grande dame qui souffre le plus souvent des assauts répétés de ces pervers du pouvoir ; c’est la constitution.
Non sans prendre par le raccorci de la violation et de la méconnaissance des principaux droits sur lesquels repose la démocratie.
Le tout aux fins de se refaire une viginité politique, dans le but de faire du pouvoir leur propriété privée.
Pointé du doigt dans leur malencontreuse initiative ; « ces camés du pouvoir » n’hésitent pas à opposer la légitimité de leur élection ; ignorant cette réalité démocratique que François SUREAU se fait fort ; bienheuresement de rappeler et qui voudrait « que la démocratie ne peut être réduite à une procédure, ni même à une élection, et qu’elle se définit aussi, et peut être surtout, par la garantie effective des droits qui la fondent. Lorsque ces droits sont méconnus, le régime cesse d’être légitime et la révolte se justifie. »
Dans leur dernière sortie médiatique, pour soutenir le refondateur, le FCBE par la voix de son cordonnateur AZATASSOU ; pour justififier la révision constitutionnelle en cours au Bénin, n’a pas manqué de souligner qu’elle avait entre autre pour objectif, de permettre un certain un progrès de notre système.
Sauf que de progrès, les béninois n’en ont cure pour l’instant.
Ce qu’attendent les béninois, de leur gouvernants, c’est d’avoir du travail et voir leur quotidien s’améliorer .
Et si le pouvoir de la refondation manque d’initiative pour se rendre utile au peuple, alors qu’il s’occupe d’apaiser la grogne des égrenneurs de coton.
Qu’il travaille à faire rendre par ces représentants au sein du COS –LEPI, une copie assez appréciable de la LEPI.
Qu’il assainisse et apporte paix et serenité dans l’ordre judiciaire béninois.
Ce sont là, au tant de sujets sur lesquels, le pouvoir de la refondation pourrait s’enorgueillir d’y avoir apporter un certain progrès dans l’amélioration de leur résolution.
Al TRICKY !
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