|Tournée africaine d’OBAMA : un nouveau virage dans les relations USA-Afrique ?

Du troisième périple africain d’Obama en deux mandatures à la tête de l’Exécutif américain ; il faudra retenir évidemment la phase émotionnelle de l’étape kényane ; où il n’a pas manqué de défendre la cause homosexuelle, qui peine à se faire entendre raison sur le continent africain, beaucoup plus pour des raisons de stratégies politiques, que pour une véritable posture supposément éthique.

Pour le reste on retiendra également son plaidoyer pour une Afrique en pleine croissance; pour laquelle les Etats-Unis font désormais montre d’un grand intérêt ; et la forte délégation de chefs d’entreprises américaines _ une centaine _ qui accompagnait le POTUS ; est à cet égard, assez éloquent.

Tout comme cette entente réciproque et palpable du leader du monde libre avec la jeunesse africaine qu’il n’a de cesse d’inciter ; à chaque fois qu’il a l’occasion de s’adresser à elle ; à se montrer plus entreprenante.

Et comme leitmotiv récurrent de tous ses voyages sur le continent ; la démocratie ; dont il assure sans relâche la promotion ; aujourd’hui encore plus qu’hier ; en dénonçant au moyen d’une argumentation implacable ; les modifications  constitutionnelles opportunistes, opérées par bon nombre de dirigeants africains ; pour prolonger leur séjour au pouvoir.

A ce phénomène politique détestable qui a court sur le continent, le président américain  rajoutera son aversion pour le cancer de la corruption qui gangrène les économies africaines en général et qui faute de son éradication durable ; ne ferait qu’entraver  la croissance globale qui s’annonce sur le continent et qui pour l’instant ne demeure que l’apanage de quelques pays.

Après il restera toujours les éternels insatisfaits qui estimeront que le président américain ; n’en a pas fait assez pour le continent de ses origines ; ou qui penseront que l’intérêt américain ; plutôt tardif d’ailleurs pour le continent ; n’est en fait guidé que par la part de gains économique, qu’il entend en tirer.

Sur le fond l’argumentation reste véridique ; sauf qu’elle omet en passant, que contrairement à toutes les puissances économiques déjà présentes sur le continent africain, qui économiquement le leur a rendu et continue de le leur rendre grassement ; l’Amérique par la voix de son président ; à le courage de dénoncer des tares qui entravent et bloquent l’essor économique et démocratique du continent ; alors même que les autres puissances économiques ; les taisent ou les dénoncent mollement ; ou pire ; contribuent _ s’agissant par exemple de la corruption _ à les pérenniser, afin  de continuer à s’empiffrer d’avantage ; au détriment des populations africaines ; laissées pour compte dans ces ’’ accords ’’ qui en définitive, ne profitent qu’aux seuls dirigeants africains et leurs proches.

Pnerval !