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"Parce que vous ne pensez pas pareil que nous"


|BENIN : chronique d’une arrestation ratée !

Publié par La revue2analck sur 5 Mai 2015, 15:13pm

Catégories : #Les chroniques 2 la revue

|BENIN : chronique d’une arrestation ratée !

Se traiter mutuellement de petits noms d’oiseaux, est une pratique plutôt courante en politique ; sans qu’on ait à verser forcément dans une conjecture procédurale, suivie des complications qu’il n’est pas rare de constater, lorsque les protagonistes manquent d’un certain sens d’appréhension relative, quant aux propos tenus et surtout au regard des conditions dans lesquelles ils ont été tenus.

 

Candide AZANNAÏ aurait-il pris sur lui de supporter sans réagir, lorsqu’il fut traité de « bandits de Jonquet » par le président de la république ?

 

Certainement pas ! Car Seule la personne qui subit l’affront, est à même de déterminer jusqu’où cela a pu le choquer et choisir comment en conséquence réagir.

 

N’y avait-il pas un autre moyen, ou autre mot tout aussi significatif sans pour autant susciter une telle indignation de la part de l’Honorable ?

 

Surement !

 

Et pourquoi le refondateur, n’en a- t-il pas fait le choix ? Le fait de l’improvisation de son laïus ? Ou alors une volonté délibérée de choquer et qui sait d’humilier, un ancien collaborateur, qui après l’avoir quitté, se serait révélé, un des plus véhéments de ses opposants ?

 

A l’égard de l’ancien ministre ; la même rigueur dans l’appréciation de sa réaction s’impose de fait.

 

Avec pratiquement le même questionnement relatif, à la collection des mots injurieux choisis, ainsi que la volonté _ touché certainement dans son amour propre _ de réagir dans la même proportion émotionnelle, que le choc des propos du refondateur, auront suscité en lui.

 

A la décharge des deux protagonistes, il y avait évidemment le contexte de la campagne pour les législatives, ainsi que l’importance de leur enjeu, pour l’un et l’autre ; qui malheureusement ; à mon grand regret ; n’aura pas suffi ; pour justifier ce dérapage déplorable.

 

Et pour tous ceux qui invoquerait l’antériorité du passif qui diviserait le refondateur et son ancien ministre ; je répondrai en effet, qu’il n’est pas rare, que le caractère inénarrable du propos, demeure dans bien des cas, le seul vecteur d’une opposition souvent impuissante face à un pouvoir qui pour s’affirmer et s’imposer, n’a de cesse de tout écraser sur son chemin.

 

Oui en effet, on aurait pu se passer de tout ce qui s’est déroulé hier; au seul motif, de l’escalade verbale, qu’il est parfois courant de constater ; sans qu’il n’ait trop besoin de s’y attarder ; lors des joutes électorales.

 

Mais pour cela il aurait fallu faire montre d’une bonne dose de dérision et d’auto dérision, et surtout éviter de laisser libre court à cette bonne vieille susceptibilité qui souvent nous coupable, de bien des choses, dont nous ne sommes que peu fier.

 

Et même de sa plus haute fonction, le refondateur aurait dû savoir, qu’il y avait, du fait de son statut de parlementaire, toute une procédure requise en la matière, pour espérer aller manu militari, « cueillir » un député chez lui.

 

Tout cela démontre bien une volonté de la marina de porter un « coup » au transfuge de la FCBE, histoire de lui donner  « une petite leçon », quitte à égratigner au passage, les bonnes règles applicables en la matière.

 

Cette manière de procéder, à malheureusement déjà fonctionné contre TALON ou Lionel AGBO ; et il ne m’étonnerait pas que les autres en ont depuis tiré ; toutes les leçons nécessaires, pour éviter d’en faire les frais.

 

Et c’est ce qui explique probablement les incidents auxquels ont donné lieu, l’évidente tentative d’arrestation du député AZANAÏ ; et qui suite à la riposte des populations, s’est vite muée, du côté du gouvernement, en une remise _ assez militarisée tout de même _ d’une convocation ; qui Ô surprise ! S’avèrerait sans motif.

 

NON Mais… !!!

 

 

Al Tricky !

 

 

 

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