La question comme un leitmotiv est inlassablement revenu au cœur de tous les débats qui ont eu pour thème le retour actif à la scène politique, de l’ancien président.
Mais ce ne sont pas ici les justifications constitutionnelles, qui l’y autorisent et que l’actuel locataire du palais de l’Elysée à d’une certaine manière entérinées lors de sa dernière conférence de presse, qui m’intéressent.
Ce qui m’intéresse et qui aurait dû en principe intéresser _ du moins à mon avis _ un peu plus ; tous ceux dont ce retour politique monopolise l’attention; c’est surtout si l’ancien président saurait gouverner autrement qu’il ne l’a précédemment fait ; ou encore mieux que ne le fait actuellement son successeur.
Même si de toute évidence, les conditions suspensives à ses nouvelles prétentions présidentielles ; ne semblent pas constituer un écueil à ses nouvelles ambitions ; je trouve que ce qui aurait suscité le moindre intérêt à son retour à une vie politique active ; et cristallisé plus d’attention ; devrait plus reposer sur la suggestion de propositions capables de redonner de l’entrain à la morosité économique française ; que sur les traits particuliers de sa personnalité.
Mais là-dessus, peu de choses ont pu être dites ; peut-être parce que ça n’est certainement pas le moment de déballer les cartouches du programme ; ou parce que la communication à cette étape du processus, demeure prééminente.
En vérité l’ancien président aura beau être omniscient, omnipotent et omniprésent ; tel qu’il s’est souvent révélé lors de son passage à la tête de l’exécutif français ; cela ne lui sera pas d’un sérieux atout s’il n’est pas en mesure d’améliorer les chiffres du commerce extérieur ou de relancer la croissance ; de réduire le chômage ou d’augmenter le pouvoir d’achat des français.
Pas plus qu’hier ; je ne pense pas que demain, si toutefois il parvenait à se faire réélire ; Nicolas Sarkozy changerait pour autant.
Des améliorations au regard d’une précédente expérience, pourraient être constatées ; mais sur le fond de ce autour de quoi s’articule sa réelle personnalité, sa manière de gouverner ; il serait illusoire d’espérer un changement substantiel et c’est tant mieux ! Car je ne trouve pas responsable, en dépit de toute la bonne volonté dont il pourrait donner la preuve ; qu’on puisse exiger de lui à bientôt 60ans, de changer.
Al Tricky !
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