Et de trois ! Après les deux précédents procès intentés contre l’état français en janvier 2013 [où il s’est constitué partie civile] et en mai de la même année, dans lequel il réclame des réparations à la Caisse de Dépôts ; le CRAN,l’organisation dirigée par Georges Louis TIN, vient à nouveau d’assigner l’état français pour crime contre l’humanité à l’occasion de la réalisation du chemin de fer Congo-Océan.
Au-delà de l’interrogation que ne peut manquer de susciter la suite que les tribunaux français pourraient donner à ces assignations ; c’est surtout le changement dans la stratégie adoptée par l’actuelle direction du CRAN, qui s’inscrit de toute évidence à l’opposée de celle jugée morne et conventionnelle de la précédente ; qui est surtout à noter.
L’attention aguerri et l’ouïe affutée ; l’équipe dirigée par Louis Georges TIN, semble ne plus prendre à la légère la moindre atteinte au respect du patrimoine mémoriel de l’esclavage.
Curieusement cette nouvelle posture ne reste pas sans évoquer, celle de l’une de ses consœurs.
A moins que mon impression ne soit le fruit d’un sentiment certainement conforté par l’œuvre et le parcours du président du CRAN, qui sont franchement marqués par son combat contre le racisme et les inégalités.
Al Tricky !
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