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"Parce que vous ne pensez pas pareil que nous"


|Bénin : « Nous Avons Bien Mangé », ou les révélations de l’He QUENUM

Publié par La revue2analck sur 24 Février 2014, 12:59pm

Catégories : #Les chroniques 2 la revue, #Lr2@ l'a lu sur...,dans...

|Bénin : « Nous Avons Bien Mangé », ou les révélations de l’He QUENUM

(…) Je fais miennes toutes les déclarations qui ont été faites ici ; et je voudrais dire que même si vous reconnaissez vos parents, votre géniteur, lorsque ces derniers font des choses qui ne vous honorent pas, vous êtes à même de les appeler dans la chambre pour leur dire : « papa ça là que tu fait, ça ne nous honore pas ». Et c'est très important, donc il ne faudrait pas voir que eh bien Yayi Boni y en a qui le soutiennent, et pour ça, s'il fait mal, on doit se cacher, ou on ne doit pas le lui dire. Je voudrais dire ceci : le président Azanaï et moi respectivement qui sommes passés secrétaire général de la RB porte-parole, nous avons combattu pendant au moins 20 ans Kérékou. On a combattu. On n'a pas attendu un enfant de Soglo venir pour combattre Kérékou. Nous l'avons combattu et nous avons l'énergie pour combattre Yayi Boni. On va le combattre, on va le faire sortir par la fenêtre (applaudissements). On va le faire sortir par la fenêtre, parce que quand ce peuple versait son sang pour obtenir la liberté à la conférence nationale, il était où ? Mais je voudrais dire ceci. Certainement que l'honorable Azanaï a oublié, c'est dans son bureau un jour à la RB quand les Soglo disaient que c'est leur enfant qui allait être candidat, lui et moi on s'est concerté. Et on s’est parlé, on s’est parlé ; Yayi Boni était militant RB numéro 066 dans le registre de la RB, on appelle ça le livre blanc de la RB. Et nous avons dit Candide ira à Lomé pour démarcher la candidature de Yayi Boni. C'est la vérité aujourd'hui ça. C'est la première fois que je le dis ! Effectivement Candide est parti à Lomé pour aller dire à Yayi : « en tant que RB, nous voulons que toi tu sois candidat ». Et c'est après ça il est parti à Paris pour aller faire d'autres réunions. Et je disais la dernière fois quand l'honorable candide est venu, il m'a rendu compte de ce qui s'est dit. Mais comment est-ce que il vient faire maintenant Gargantua, c'est lui qui est ci, c'est lui qui a ça ? Quand on le rencontrait dans les bureaux-là il nous disait : « c'est vrai, vous êtes sûrs, je vais devenir président ? --Tu seras président ! » Donc c'est nous qui l'avons fait ; c'est nous qui l'avons fait ; donc on va le combattre. C'est pourquoi je dis, il a refusé de payer l'argent de la LEPI et chaque fois il dit : « on va te payer, on va te payer! » pensant qu'il va me tenir comme ça. C'est fini, je lui ai dit je lui ai donné ça cadeau. Donc, chers amis, ici aujourd'hui, c'est la république ; c'est la république ici. Yayi Boni dans ses inventions pour pouvoir rester au pouvoir, comme il est resté à Lomé, il s'est dit Eyadéma faisait peur aux Togolais en sortant les chars (rires) tout en sachant que, lorsque un char est proche d'un individu, il ne peut tirer qu'à 20 km, il ne peut pas tuer la personne. Il a commencé par faire circuler les chars et tout le monde a commencé par se cacher. Qu'est-ce que les chars viennent chercher à Cotonou ? Qu'est-ce que les chars vont chercher à Womè ? C’est les Mercenaires qui sont venus ? Est-ce que les chars circulaient avant que lui ne devienne candidat pour être président de la république ? (non !) Pourquoi maintenant il met les chars ? Les chars pour faire quoi ? Donc pour faire peur. Et il a commencé par voir que, petit à petit, on a commencé par le comprendre. Il met en place son schéma. Il dit bon : « il faut donner 50 millions à tous les députés pour qu'on lui vote la révision de la constitution. Vous savez je ne mens pas et tous ceux qui sont ici ne mentent pas. On a eu l'information, on dit : « ah bon, d'accord, qui va apporter l'argent ? » On dit : « c'estTalon qui va donner 50 millions à chaque député mais en attendant, les députés peuvent prendre 1 million, 1 million pour être en train d'acheter des cadeaux ». Ils ont reçu 1 million, 1 million d'abord pour être en train d'acheter des cadeaux à leurs enfants. Alors et puis on a pas. Talon dit : « Moi je ne donne pas les 50 millions si c'est pour réviser la constitution. » Tout a commencé de là. Je ne donne pas l’argent si c’est pour réviser la constitution. Et on a dit : « Ah bon, tu verras ! Tu verras ! »

Et c'est comme ça, je dis, sachez quelque chose, que l'intérêt de deux personnes, l'intérêt de deux personnes se porte toujours par opposition à l'intérêt général. Donc lorsque Yayi Boni s'entendait avec Talon, donc c'était par opposition à l'intérêt général. Les milliards qui étaient volés qu’ils se partageaient dans la chambre (applaudissements), pourquoi il ne la pas déclaré en ce moment-là ? Pourquoi il n'avait pas dit ? Dans l'affaire ICC, il connaît tout non ? Il n'a pas reçu Tégbénu ? On n'a pas vu les images ? Mais pourquoi il vient voir certaines personnes et donne les photos à Golf et Golf multiplie… les apatrides ? Est-ce que Golf sait ce qu'on appelle apatrides ? Celui qui fait ICC-là qui a spolié les populations pour s'enrichir et à quelques jours--je lui ai dit ! J'ai dit ça à l'assemblée nationale--quelques jours avant cette affaire d’ICC ses propres parents, ils sont allés chercher leur part, 5 milliards avant que l'affaire ICC ne s'écroule. Parce qu'il avait eu vent de ça. Il dit oui « j'ai arrêté mon frère ». Il n'y avait pas que son frère mais ça c'est l’apatridie non ? Manger avec Talon c'est l’apatridie ? Et il donne ça à Golf, Golf multiplie ça « oui voyez, voilà les députés qui ont mangé avec le diable ». Mais Talon était diable quand il a pris son argent ? (rires) il a pris l'argent du diable non ? Ou bien il l’appelait bon Dieu, et puis il a pris l'argent de bon Dieu. Et maintenant il est devenu diable.

Mais, chers amis, ayons, voyons la raison. Non ! Et lorsque Yayi Boni a fait tout ça, tout ça là, le schéma, le dernier schéma qu'il a fait, je suis au courant du schéma. C'est parce qu'il m'a provoqué que j'ai vu le schéma. Il ne veut pas faire les élections communales. J'étais dans la salle, on m'a dit non Quenum il ne faut pas fixer la date. Je dis pourquoi il ne faut pas fixer la date et on dit non, faut pas fixer d'abord la date. C'est moi, demandez la cassette à l'assemblée nationale ; c'est moi qui me suis levé pour aller voir quelqu'un pour dire : « bon on ne donne pas la date ». Et j’ai dit : « je veux voir là où il veut aller. » Et, après, on refuse de donner l'argent pour les élections à COSLEPI . Je dis : «. Ah bon, c'est comme ça ? On va aller ! » Donc, le plan c'est de ne pas faire les élections communales. 1. Deuxièmement Yayi ne donnera pas l'argent jusqu'en 2015. Nous n’allons pas faire les élections législatives. Et en mars avril 2015 il n’y aura plus de députés. Les députés qui l'empêchent de faire la révision il n'y en aura plus. Et comme en 2011 nous avons déjà voté une loi, la modification de l'article 80 de la constitution. Les députés ont voulu se donner un an en plus. Yayi Boni a soulevé la société civile et la cour a refusé ; donc les députés n'auront plus cette fois-ci la possibilité de dire : « Notre mandat est fini, mais nous allons prolonger de un an parce qu'il n’y a pas élection ». Il y a ce qu'on appelle l'autorité de la chose jugée. Et là, le pays se retrouve sans les assemblées locales qu'on appelle n’est-ce pas les conseils communaux ; sans l'assemblée nationale. Et à partir de ce moment, il est obligé de constituer une assemblée constituante pour remettre en place une nouvelle constitution ; et là, il devient nouveau Yayi Boni, il va se représenter. C'est le dernier schéma de Yayi ça (applaudissements). Et c’est ce schéma-là on, a mis le jeudi dernier, on a mis ça à nu. Il n'a plus rien à cacher maintenant, il est nu. On fera les élections. On fera les communales, on fera les législatives.

Donc c'est pour dire pour tout ça là, le schéma était accompagné de plans diaboliques. Il a fait détruire toutes les routes et c'est en 2015 que toutes les routes vont être faites et on va dire : « Voilà, Yayi Boni est bon, il a fait la voie de Cotonou-Ouidah ; c’est fait ; la voie n’est-ce pas de Porto-Novo à chose-là c'est refait. Il travaille. » C'est pour ça qu'il nous a laissé dans la souffrance. Et il attend de faire ça en 2015 pour faire objet de campagne. Et quand on quitte-là dans son schéma, dans sa tête, il pense toujours qu'il est plus intelligent que tous les Béninois. Il se dit : « Bon qu'est-ce qu'il va faire encore ? » Alors il se dit : « Tous ces députés qui sont en train de m'empêcher de dormir là, je vais faire un plan, je vais les enfermer et là c'est pour ça que je dis Golf, Golf ne sait pas qu'il est instrumentalisé. On lui donne des photos et lui publie ça à longueur de journée. Et puis prochainement quels sont les photos qui vont venir ? C'est les photos des députés en train d'acheter des armes à Paris avec des Blancs à côté, que c'est des gens qui veulent casser le pays, on va les arrêter. Et pour participer à ce plan diabolique-là, on connaît tout. Yayi Boni ne sait pas qu’on le sait, c'est pourquoi je lui ai dit, s'il veut tout le reste, on va lui dire. Il veut parler de la vie privée des gens, nous allons lui dire combien de femmes il a cherchées et il a mis dans le gouvernement… (applaudissement et huées). S'il veut que les débats deviennent ça-là on est prêt à faire le débat avec lui. On connaît tout, tout, tout.

On dit, en huit ans de régime, Yayi Boni a fait huit ans et ils ont volé plus que 23 ans de Kérékou. L'assemblée, c'est là non ? On arrête Noudégbessi, quelques jours après on le sort. Si on pousse loin, Yayi Boni ira en prison. Prenez Maria Gléta, 45 milliards, 45 milliards c’est 45 000 millions. On peut donner 1 million à 45 000 jeunes, et on a résorbé un peu le chômage. Ce n'est pas 30 000 qu'on veut donner. On va donner 1 million à chaque jeune et on n'en donnera à 45 000 jeunes. Avec 14 milliards engouffrés dans le lac Nokoué, ça fait 14 millions. On en donnera 1 million à 14 000 jeunes. Allons à l'aéroport de Tourou. Ce qu'on a construit à Tourou ne dépasse pas la salle dans laquelle nous sommes, et le gouvernement a déjà dépensé 30 milliards (huées). Allez y ! Prenez tout simplement les cars, c'est 7500. Demandez à M.Atao combien il a dépense mais là-bas on a déjà 30 millions de dépensé ! Donc il a volé plus que les 23 ans de Kérékou. On le dit parce que nous avons ici en son temps en faisant une conférence de presse que le régime de Kérékou, les gens avaient détourné 70 milliards. Le président Kérékou a dit : « jamais ! » ; Il nous a appelés, on a dit de vérifier ; quand il a fait ses enquêtes, il a retrouvé effectivement. Donc si le pouvoir parce que il ne veut pas apporter les solutions aux problèmes de la population… Il trouve que Quenum a été mangé à Paris ; on a vu sa tête blanche. Ça regarde qui ? (Rires). Ça regarde qui ? Et j'ai dit quand j’allais boire du champagne chez lui et c'est vrai et c'est là où il pensait en me donnant du champagne, il allait me tourner la tête pour que je fasse une LEPI tronquée pour lui, j'ai refusé (applaudissements). Je le dis clairement. Je dis clairement, il y avait assis Hunpè, il y avait assis Alhaji Diallo, il y avait assis n’est-ce pas certains ministres, il me dit, il faut lui faire une Lépi républicaine. J'ai dit : « Qu'est-ce qu'on appelle Lépi républicaine, Monsieur le président de la république ? ». Il a fini de parler, j'ai dit : « Monsieur le président de la république, je ne peux pas faire ce que vous me demandez de faire ». Il s'est levé de son siège comme s'il avait envie de pisser parce qu'il ne croyait jamais que quelqu'un peut lui dire ça. Il s'est levé, il est parti dans son bureau. Il est revenu, il dit : « Honorable Quenum, est-ce que vous pouvez reprendre ce que vous venez de dire ? » J'ai dit : « Monsieur le président de la république, avec tout le respect que je vous dois, j'ai dit que je ne suis pas en mesure de faire ce que vous me demandez de faire. Je m'appelle Quenum. Il y a d'autres qui ont plus de diplômes que moi qui ont fait grandir ma famille, je suis de Ouidah, je ne ferai pas ». Il appelle Chabi Cica, je sors de l'audience, je rencontre Chabi Cica à la porte. Je dis : « Honorable, tu étais aussi demandé pour l'audience ? » Il me dit : « non c'est le chef de l'État qui vient de l'appeler. » « OK Chabi Cica rentre ». Il dit non, il est fatigué ; il veut aller manger donc je suis reparti avec Chabi Cica du palais au stade de l'amitié pour aller manger. Nous sommes restés là jusqu'à 19 heures et Chabi Cica a dit : « Bon le chef de l'État a dit de venir à 19 heures». Il s'en va, le chef de l'État dit : « il faut écrire un procès-verbal pour destituer Quenum ». C'est pour ça qu'il a appelé Chabi Cica. Et ils sont allés écrire un procès-verbal pour me destituer. Comme il ne m'a pas nommé, il faut nécessairement quelqu'un pour me destituer. Il faut ceux qui m'ont élu, c'est ceux-là encore qui vont me destituer. Chabi Cica va écrire le procès-verbal. Je suivais tout depuis déjà 20 heures. Les gens ont signé, et il restait une personne qui n'a pas signé : c'était Dassoundo n'a pas signé. André Dassoundo. Et il a appelé Dassoundo chez lui, il dit : « il faut signer ». Dassoundo a fini par signer. Il dit bon : « je vais lui… ». Parce qu'il m'a déjà dit au palais : «La réponse de ce que tu viens de dire, je te donnerai ça après » c'est ce qu'il a dit quand il a refusé la deuxième fois : « la réponse à ça je te donnerai ça après ». Et c'est ça qu'il a organisé. À 2 heures de matin, un ambassadeur m'appelle. Il me dit : «Quenum est-ce que tu sais ce qui se passe à la Marina ? » Je dis oui, je suis un peu et il dit : «Bon, c'est le patron qui a décidé de ta destitution ; et ils vont mentir sur ton compte pour te jeter en prison. » Je dis d'accord. Quelques minutes après, un ministre m'appelle, il me dit : « Où est-ce que tu es ? » ; je dis : « Je suis à la maison ». Il me dit « Est-ce que tu peux venir quelque part ? » J'ai dit oui, je suis parti. Il me dit : « On vient de quitter le conseil, voilà ce qui a été décidé sur ton compte ». Je suis revenu à la maison, j'ai dit à ma femme : « je vais démissionner ». Elle dit : « Non ne démissionne pas ». Il faut attendre pour dire à LOUCINE d'abord » J’ai dit : « non, non, non, moi je vais démissionner cette nuit-là même. À 3 heures du matin, je vais déposer ». Donc je suis allé pour déposer ma démission à ALLEHAMOU, il dit : « Non président, il faut laisser d'abord ». Je dis : « Si tu ne prends pas je dépose à l’ORTB ». C'est ce qui s'est passé en réalité. Et c'est la LEPI qu’il a fait ça. Donc il a obtenu sa Lépi républicaine pour faire le K.-O. Donc s'il veut on va parler. Il ne peut tuer personne. Et comme j'ai refusé l'argent que j'ai engagé au moment où il y avait l'affaire SETA (calmez-vous), l'argent que j'ai engagé il a refusé qu'on me paye l'argent parce que je ne lui ai pas rendu service. C'est pourquoi, je lui dis je lui donne ça cadeau. Il reste trop de choses hein, s'il veut ça on va mettre ça sur la place publique. C’est lui qui veut. On était en train de lui cacher son arrière, s'il veut qu’on montre son arrière on va montrer ça, et tout le monde verra ça.

Alors donc maintenant j'en viens à la question de la démocratie. C’est effectif que, à la conférence nationale de 1990, la mission qui a été assignée aux partis politiques, la mission qui a été assignée aux partis politiques d'alors, c'est de combattre le parti unique, et d’asseoir résolument la démocratie dans notre pays. Le multipartisme, mais je pense que ces partis politiques, ils ont eu le mérite d'amorcer la lutte, de liquider totalement à travers l'idéologie et les hommes qui les portaient, le parti unique de la révolution populaire du Bénin. Mais ils n'ont pas achevé l'œuvre. Ils n'ont pas installé durablement notre démocratie. Et ces partis, chemin faisant, certains partis se sont clanisés ; certains partis, certains partis se sont dits : « ben, écoutez c'est notre argent qui a permis d'installer ces partis » ; ils ont transformé ça en entreprise privée et personnelle. Ils se sont dits : « nous n’allons pas passer cet héritage à quelqu'un d'autre, nous allons passer l'héritage à nos enfants ». C'est normal, mais j'ai dit, et ce qui a énervé les Soglo, j'ai dit : « Vous avez choisi de donner l'héritage, un parti politique, bien que ce soit une association de gens volontaires, vous y avez fait un héritage et vous avez dit que vous allez léguer cet héritage à votre enfant, c'est votre droit. Mais là où vous avez commis un péché, vous n'avez pas dit à votre enfant que la maison c'est pour lui mais les locataires sont d'une autre famille. Et l'enfant a confondu et les locataires et la maison. » (Applaudissements plus rirent). Donc c'est pour ça et quand je leur ai dit ça, j'y ai ajouté : « J'ai compris au fil du temps que vous avez confondu ce peuple à la marmite, à la chaudière, la chaudière qui prépare le repas. La chaudière qui prépare la pâte, la sauce. C'est la chaudière qui sent la souffrance de la flamme, c'est à la chaudière que la flamme noircit les fesses et quand la chaudière a fini de préparer le repas et que le repas est servi, et que la chaudière demande à aller à table, on trouve que ses fesses sont trop noires et que si elle venait à table elle allait salir les nappes. » (Applaudissements). Voilà le peuple, voilà le peuple ! Vous avez fini de servir Yayi. Vous l'avez porté, vous l'avez mis là. Aujourd'hui, il trouve qu'il est riche et qu'il faut vous pousser dans les retranchements, dans les obscurités de la démocratie, que vous n'avez pas droit à la lumière et que c’est lui qui peut faire tout le monde ; et c'est lui la lumière, le soleil, Zeus, Dieu. Eh bien, nous lui montrerons qu’il n'est pas Dieu. Et c'est pour ça que la jeunesse que Yayi est en train de tromper mais vous avez raison les jeunes, vous avez raison parce que je dis ceci : « Si nous pouvons assurer la sécurité alimentaire de la jeunesse, les jeunes seront mieux à même de contribuer au développement de leur communauté, de leur nation, et ils contribueront mieux encore, n'est-ce pas, à la bonne gouvernance et à la gestion de la démocratie. » Mais le jeune, il a faim. 

Sans sécurité alimentaire, quand le jeune a faim. J'ai dit, lorsque ce jeune qui n'a pas mangé, il y a trois jours, il n'a pas mangé il y a deux jours. Il n'a pas mangé, il ne sait même pas s'il va manger aujourd'hui, et qu'on envoie pour aller voter. On lui donne un bulletin en main. On lui présente deux urnes. Il y a la première urne, il n'y a rien dedans, elle est vide mais, c'est cette urne-là qui représente, n'est-ce pas, l'intégrité morale, qui représente, n'est-ce pas, l'homme qui peut diriger le pays, qui est bon, qui a la peur des autres, la bonne conduite. Et une deuxième urne. Là il y a les sandwichs ; il y a les brochettes de viande, de moutons, de poulet, d’escargots, tout. Et vous donnez le bulletin à un jeune pour aller voter. Il marche, il marche, il marche. Il s'arrête, il commence la prière universelle : «Oh mon Dieu, pardonne-moi, je ne suis pas en mesure de faire ce que je dois faire. Je n'ai pas mangé avant-hier, je n'ai pas non plus mangé hier. J'ai pas mangé aujourd'hui. Comment puis-je déposer mon bulletin dans l'urne qui est vide ? Je ne peux pas, je n'ai pas cette force. Pardonne que je commette ce péché ». Et il mettra son bulletin dans l'urne où il y a le pain, le sandwich, les brochettes. (Rires). Ce n'est pas vrai ?--()--Oui ! Donc, c'est celui qui a affamé les jeunes, c'est celui-là qui les a amenés à faire ce qu'ils sont en train de faire. Les 14 milliards ; les 45 milliards ; les 60 milliards ; les 100 milliards ; les audits qui ont été faits et qui ne sont jamais sortis du tiroir de Yayi Boni, de quoi il a peur pour les empêcher de sortir ? C'est ça qui vous empêche d'avoir de l'emploi, les jeunes ! Et vous êtes crucifiés à la mendicité, à la recherche de la pitance quotidienne et on vous amène à faire, à agir contre votre propre volonté, contre votre propre avenir. Vous voulez acclamer le diable sans le savoir, et conscients de vous-même. Sachez que aujourd'hui, il y a 60 % de jeunes dans le monde. Sur 7 milliards de population que le monde regorge, 60 % de cette population, soit 4,2 milliards sont des jeunes. (Traduction en fon) 2,2 milliards de jeunes ont atteint l'âge de 30 ans, et 80 % n'ont pas d'emploi. Les 20% qui ont d'emploi, il est dit qu'ils ont des emplois temporaires, précaires. Ils travaillent 3 mois sur 12 mois ou 6 mois sur 12 mois. Donc ils ne peuvent pas s'alimenter, ils ne peuvent pas s'acheter un médicament lorsqu'ils sont malades. Et qu'est-ce qu'ils vont faire ? Ils sont prêts à aller donc alimenter les réseaux des guerres, les réseaux des djihadistes au Mali et BOKO HARAM. Parce qu'ils se disent sans espoir, je préfère que quelqu'un tire sur moi pour que je sois cadavre. C'est ça qui explique que, dans les réseaux de Boko haram, des djihadistes du Mali, on trouve beaucoup de nos jeunes. C'est le désespoir qui appelle ça. Nous voulons vous dire, nous voulons vous dire : « Oui vous avez mangé le pain, vous êtes rentrés, mais vous n’êtes pas sûrs de vivre encore. C'est pour ça Yayi Boni pense vous tromper. Il pense tromper les gens pour dire 300 milliards ; les jeunes, 100 milliards ». Il n’a qu’un an qui lui reste. En vérité, si vous êtes des politiques, Yayi Boni, il ne lui reste qu’un an. Parce que, en 2015, chacun va prendre son candidat sur sa tête et commencer par circuler. C'est comme ça que ça se passe toujours. Le directeur de cabinet, un directeur de cabinet ne respectera plus le ministre. Le directeur technique ne respectera plus le directeur de cabinet. Le planton ne respectera plus le chef service. Chacun prendra son candidat sur l'éventat et commencera à aller de village en village pour chercher des clients. Donc la seule année qui reste pour Yayi Boni c’est 2014. Il doit rester calme. Il doit rester calme. L'ultimatum qui lui est donné est valable. Il dit, il appelle des députés et il dit à ces députés : « 
Est-ce que vous connaissez le bonhomme Quenum ? Celui qui veut me destituer. C’est lui qui est à la tête de tout ce qui se fait. Allez lui parler. S'il veut, on va discuter, mais s'il ne veut pas, il n'aura pas ma peau facilement ». Mais j'ai déjà signé contre Yayi Boni, comme beaucoup d’autres députés une demande de poursuite en 2011. De quoi il a peur ? C’est fait. L'ultimatum qu'on lui donne, c'est s'il veut que le pays soit calme, il n'a qu'à donner aux travailleurs ce qu'ils veulent. Mais comment au nom de quoi vous voulez qu'on laisse un chef qui martyrise tout le monde ? Qui, à cause de deux personnes, laisse un pays sans travail pendant un mois, pendant 30 jours, pendant 60 jours. Au nom de quoi ? Chaque jour coûte combien de milliards ? Pourquoi il protège deux individus contre un peuple ? La voix du peuple, c'est ça que le chef doit entendre et non la voix de deux personnes, de deux individus qui ne valent rien devant un peuple. Et s'il ne veut pas écouter la voix du peuple, le peuple prendra contre lui la sanction qu'il faut et une sanction constitutionnelle. La poursuite sera déposée. Elle est rédigée, elle sera déposée. Où est le problème ? On dit, on veut poursuivre, il dit que j'ai mangé à Paris. Il dit à Golf : « publiez ça, publiez, Quenum va manger à Paris ». (Rires). 

Donc et il y un que j'écoutais aujourd'hui qui dit : « Oh, comme Talon a des problèmes avec la justice du Bénin » On dit : « Est-ce qu'il n'y a pas un juge qui a dit que l'affaire est non-lieu ? ». Celui-là il était où ? Il est formé dans quelle école ? Et même si Talon était en prison, on va interdire à ses familles, ses parents d'aller le voir ? Alors où est le problème ? Donc et il veut détourner l'attention des gens ont dit : «… ». On a bien mangé (rires applaudissements). Donc, chers amis, je voudrais vous dire, honorable Atao qui a voulu que je fasse, je pense je l'ai honoré, en disant que la jeunesse, vous ne devrez pas avoir peur. Vous avez devant vous nous autres là. Nous avons été formés par nos aînés. Regardez-nous et vous savez que vous avez des guides. On va combattre et si nous allons mourir, nous allons mourir dans l'honneur. Et, je ne crois pas Yayi Boni ne fait peur à personne. Quand je rentre, je dors bien. Même si on a attaché des grelots à une souris, quand il passe là, je demande, il ne cherche pas, ce n'est pas moi qu’il cherche. Je n'ai pas été son ministre. Celui qui a été son ministre, il a dit qu’il est chéké. Moi je n'ai pas été son ministre (rires applaudissements). Ça veut dire qu'il ne me verra dans rien. C'est l'exemple que nous devons donner à la jeunesse. Si vous voulez que demain quand nous serons vieux, il y ait des jeunes qui viennent parler autant que nous, c'est que, il faut cultiver l'intégrité morale. Il faut pas croire seulement qu'il faut l'argent pour tout. Non l'argent ne fait pas tout dans la vie. C'est vrai, on en a besoin mais même quand vous en avez besoin et que vous connaissez la nature de celui qui vous apporte l'argent, il faut refuser parfois, sinon vous allez vous retrouver en prison. Donc nous là, on a le mérite de venir pour parler, pour rester devant vous. Et nous allons poursuivre le la bataille jusqu'à ce que vos libertés soient retrouvées. Au nom de quoi, des gens passent des concours, et on se partage les places ; et on dit « ceux-là il ne faut pas leur donner la place. » Moi je pensais que c'était le Nord seulement. Je suis allé au Nord enquêter, les gens m'ont dit : « non, nous aussi on est victime de ça. C'est aux Nago qu'on donne » (rires). C'est vrai, les Bariba, les Dendi m'ont dit : « mais non, on sait que tu es un chercheur ne pense pas que c'est à nous qu'on donne ; c'est aux Nago ». Ou alors ta maman est nago, ou alors ton papa est nago ; ou alors ton papa et ta maman est nago et c'est comme ça que tu peux réussir un concours dans le pays. Pourquoi et c'est ça que vous voulez soutenir ? Je pense que je vous exhorte à la méditation, à la conscience pour savoir que cette lutte-là, non …nous nous la faisons…

 

He Epiphane QUENUM

 

 

 

 

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