|La saga TALON – YAYI BONI sous l’œil du « Libé » !

Publié par La revue2analck sur 17 Septembre 2013, 14:33pm

Catégories : #Les chroniques 2 la revue

Dessin de Christophe MERLIN;paru dans "LIBERATION"

Pour n’importe quel néophyte qui vient de rattraper le feuilleton du différend qui oppose le refondateur et son ancien financier, le papier du quotidien français, classé de gauche ; est parfaitement calibré pour le mettre au fait du plus rocambolesque scandale politico-financier sur fond de coup d’état et d’empoisonnement ; que n’aurait jamais connu le pays béninois.

La situation du contexte ; que l’on a souvent tendance à oublier ; tellement cette affaire donne le tournis à l’entendement ; nous livre un peu plus ; et peut-être une autre appréciation sur les raisons qui cristallisent la haine que se voueraient ; les deux hommes.

Les deux thèses qui nourrissent l’affrontement juridique entre le président et le financier de ses deux campagnes ; y sont fidèlement relayées.

Le dénouement de cette affaire ; s’il venait à intervenir demain ; ne serait qu’une étape dans le combat à mort que se livrent YAYI BONI et TALON.

En effet ; et c’est là, une des révélations que m’apporte l’article de Maria MALAGARDIS ; peu importe la partie au profit de laquelle les juges français pencheront demain ; il y a déjà une autre phase du duel mortel qui oppose les deux hommes, qui se prépare en coulisse.

TRACFIN, l’organisme français chargé de lutter contre les circuits financiers clandestins, aurait accepté une demande d’information du gouvernement béninois, qui viserait clairement l’homme d’affaire.

Pour ce que j’en sais ; cette institution est une véritable sangsue tyrannosaure à tête chercheuse en plus; qui ne se lasse de ses proies qu’après leur avoir pompé, toutes les informations relatives à leur vie financière.

Son accès illimité à tous les comptes bancaires siégeant en France, lui donne les moyens de son objectif : traquer le délit financier sous toutes ses formes.

La perversité de la requête du gouvernement béninoise, tient certainement à une stratégie, en prévision de l’éventualité où les juges d’appel français, n’accèderont pas à sa demande d’extradition de Patrice TALON ; histoire pour le pouvoir de la refondation ; de continuer à lui ’’pourrir l’existence’’ par TRACFIN interposé.

Al Tricky !