|Pour son université de vacances l’UN « soigne » sa jeune garde politique

A l’instar du PRD ex-comparse de l’UN ; la première force politique d’opposition au pouvoir de la refondation, a aussi rassemblé « son feu de camp politique ».  Comme s’ils s’étaient passés le mot ; le renforcement de la position contre la révision constitutionnelle sera également de mise; avec une note particulière de l’Union fait la Nation pour l’apprentissage politique de sa jeunesse militante.

La vision prospective de l’UN sur la vie politique béninoise, explique certainement l’option « jeunesse », dont l’union fait la Nation a voulu marquer cette rencontre politique.

En politique comme dans tout autre domaine, assurer une relève avisée est capitale, si tant est que les aînés font montre d’une réelle disposition à passer le relais à la génération suivante.

Or de l’expérience de notre pays ; il ressort à plus d’un titre ; la difficulté des anciens, surtout en politique justement ; à céder la poursuite de l’action politique aux plus jeunes.

Le privilège et le prestige qu’offre le pouvoir en est certainement  pour quelque chose ; même si de nature béninoise, aucune formation politique n’a réellement entreprise de formater une jeune garde à ses idéaux politiques.

Alors même si j’attends de voir, comment va s’opérer la relève, je m’en voudrais de ne pas saluer l’initiative, pour ce qu’elle représente, dans la conscience politique dont fait acte l’Union fait la Nation, quant à la situation politico-sociale du Bénin et de la nécessité de préparer une prochaine génération non seulement aguerrie politiquement ; mais également prompte à faire face à la complexité de la question de l’emploi.

Car l’emploi est la colonne vertébrale au tour de laquelle s’articule la vie sociale, et si nos jeunes venaient à perdre l’espoir d’en trouver un, à la sortie de leur étude ; c’est tout l’avenir de la jeunesse et donc du Bénin de demain qui est compromis.

Perdre de vue une telle réalité comme semble le révéler la réalité de la gouvernance du pouvoir de la refondation, démontre mieux que tout, la gravité du drame béninois.

L’innovation idéelle, en désertant le forum du pouvoir ; semble avoir pris pied au sein de l’opposition, qui n’a de cesse d’en donner la preuve ; comme pour faire comprendre à qui voudrait en douter ; que le mal béninois ne viendrait pas d’une sclérose de l’ensemble de  sa classe intellectuelle ; mais bien de ceux qui en ont actuellement la direction.

Al Tricky !