|BENIN : Du règne de la « familia démocrature » !

Le virage clanique voire familial, du pouvoir de la refondation commence par susciter quelque interrogation du point de vue du regard que l’observateur extérieur porte sur notre pays.

On pourrait se leurrer sur la réelle appréciation de la situation, si l’on s’en tient encore ; à quelques bouffées d’oxygène, dont nous irrigue encore quelques PTF ou institutions onusiennes.

Récemment encore le FIDA, selon le magazine radiophonique « Afrique éco » de RFI aurait accordé un don de 20millions d’€ à nos autorités pour relancer une situation plus que catastrophique de l’agriculture nationale, avec en prime une saison cotonnière, qui commence par causer des insomnies à tous les acteurs de la principale production du pays béninois.

La maison « refondation » subit de sérieuses secousses. Les fissures de ces ébranlements proviennent de partout, au point de pousser le pouvoir de Yayi Boni, qui n’arrive plus à se dépêtrer ni avec la reforme constitutionnelle ou l’affaire Talon, à se replier sur lui-même.

Il se bruisserait même que le comportement du refondateur s’apparenterait  à ce qu’un article de Jeune Afrique dans sa parution n°2741, aurait dénommé une psychose paranoïaque.

Je ne reprendrai pas le diagnostic de l’hebdomadaire dirigé par le Doyen BEN YAHMED, étant donné mes piètres qualités en la matière.

Mais par contre, il ne fait pas de doute que le pouvoir est de plus en plus cloisonné au Bénin.

Même au sein des proches, la purge aurait été faite, pour évincer tout ce se rapporterait de près ou de loin à Patrice TALON.

Et comme ce dernier en bon stratège, avait investit tous les méandres du pouvoir béninois, le choix reste limité pour le refondateur en mal de confiance dans son entourage.

Imbuvable et intraitable sur la question selon les rares proches qui le côtoient encore, la seule alternative demeurerait la famille et l’inamovible Amos ELEGBE.

Du coup ; et là je rejoins parfaitement l’analyse de Fiacre Vidjingninou ; la dérive familiale du pouvoir, devient inévitable.

Avec l’inconvénient pour le pouvoir de la refondation, de devoir supporter toutes les critiques qui devraient en découler ; avérées ou non.

Au final ; en prenant en compte cette donnée et la définition qui se  fait de la manière dont le pouvoir est cloisonné ; ajouté à la « bunkerisation » du domicile du refondateur ; il ne fait plus de doute que la description psychiatrique qui pourrait s’en donner, s’y retrouverait à plus d’un titre.

Mais de quoi  ou de qui aurait peur le refondateur ?

Al Tricky !