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"Parce que vous ne pensez pas pareil que nous"


|Affaire ICC: les béninois ne sont pas prêts d’en connaître le fin mot !

Publié par La revue2analck sur 3 Décembre 2012, 12:49pm

Catégories : #Les mots 2 @LNACK

Je peux comprendre que la libération de certains acteurs de la nébuleuse affaire ICC & consorts jette le désarroi sur les nombreux spoliés qui se demandent certainement ; s’ils pourraient  encore espérer être remboursés.

Mais sur le principe nul n’était besoin d’embastiller toute l’administration d’ICC services. Seul importait la mise sous cloche des acteurs majeurs dont l’implication dans la manœuvre manipulatrice était établie.

 

Aussi n’était-il nullement nécessaire ; une fois arrêtés ; de les laisser croupir en prison sans aucune forme de procès durant des périodes qui dépassent tout entendement du point de vue des délais légaux applicables en la matière.

C’est manifestement une certaine violation de leurs droits individuels, que d’agir ainsi. Et cela est tout aussi valable ; pour ceux d’entre les responsables d’ICC, qui ont recouvré leur liberté, que pour le procureur général Georges Constant Amoussou qui croupit toujours en prison, pour n’avoir cherché semble –t-il qu’à faire son travail.  

 

Qu’est-ce qui justifierait que pour la même affaire, les uns puissent être  traités autrement que les autres ?

Indubitablement leur degré de responsabilité et d’implication dans le délit dont on les accuse !

Dans le cas d’espèce, s’il est admis que la participation délictuelle des responsables d’ICC est établie ; de quel délit voudrait-on justifier le maintien en prison du procureur général Amoussou?

 

Et pourtant nous en serions à la première voire la deuxième vague de libération pour les responsables d’ICC, alors même qu’il n’en est rien de pareil pour l’officier de justice. Et c’est sans compter d’autres catégories de justiciables, parfaitement impliqués dans ce scandale, et qui à part la perte de leur strapontin, sont toujours libres de leur mouvement.

 

Simple aberration, que je me suis permis de souligner au détour de mon propos, car  pour revenir à l’alinéa supérieur de mon analyse ; nul n’était en effet nécessaire de les arrêter, puis de les laisser moisir en prison. Encore aurait-il fallu les entendre dans le cadre d’une instruction libre et surtout indépendante de toute forme de pression.

 

Mais il y a longtemps qu’au Bénin, la parole n’est plus aisée, que dis-je ? Libre ; encore moins souhaitable, surtout dans les « affaires » qui impliquerait des dignitaires au sommet de l’état ; qui instruisent des pratiques, dont ils se positionnent eux-mêmes, à l’opposé.

 

Alors on tord le cou à la parole en l’embastillant ; évitant pour le coup la manifestation de la vérité et tant pis si au passage, des centaines de béninois, ne sauront jamais pourquoi, malgré la promesse qui leur à été faite ; ils ne seront jamais remboursés, pour ce dont ils ont été spoliés.


 

@lnack@lnack !

 

 

 

 

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